L’université de Strasbourg invente des néologismes pour favoriser les écogestes
Étudiants et enseignants de l’université de Strasbourg composent les nouveaux mots de la transition écologique. Ils sont mis à contribution pour créer un lexique de néologismes sur lequel s’appuie la campagne de communication de l’université lancée le 27 mars dernier.
L’objectif de la campagne de communication de l’université de Strasbourg était double. D’abord, dans une démarche écoresponsable, encourager les étudiants, les enseignants et les personnels à adopter, sur le lieu de travail ou d’études, des gestes individuels pour diminuer l’empreinte écologique. Ensuite, plus concrètement, diminuer les dépenses énergétiques de l’université.
La campagne de communication utilise des néologismes, des mots entièrement inventés, afin d’attirer l’attention et de susciter un moment de recul sur des habitudes automatisées. Cinq écogestes simples et quotidiens ont ainsi été identifiés et, pour chacun d’eux, un néologisme est construit. Le premier écogeste dévoilé fut « minilumer ». Un néologisme qui vise à encourager l’extinction des lumières inutiles.
??? Numilonger : pour vous, c'est quoi ?
— Université de Strasbourg (@unistra) April 5, 2023
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Lucie Gonin, responsable du pôle projets du service de la communication de l’université de Strasbourg, explique la démarche : « L'effort a porté sur la recherche du ton juste, celui qui mobilise, car le sujet reste grave. Plusieurs pistes ont été rapidement exclues, comme la reprise de campagnes existantes, au ton parfois infantilisant ou culpabilisant, dans lequel on ne se reconnaissait pas. Reprenant le précepte de l'Agence de transition écologique (Ademe) de porter des récits positifs, qui valorisent des modes de vie plus sobres, nous avons voulu une campagne à l'image de notre université : qui fait appel à l'intelligence collective et à la créativité. »
Chaque écogeste est ainsi promu avec sa création sémantique pour une nouvelle habitude à adopter, une définition de ce néologisme qui définit l’action individuelle, des données factuelles et d’action de l’université et une signature-engagement de l’université #unistraenmodeaction.
« Cette campagne ‘’Écogestes’’, qui s’inscrit dans le cadre du plan de sobriété énergétique, cible spécifiquement la consommation énergétique des bâtiments. D’autres actions seront menées par la suite », a annoncé le vice-président développement durable et responsabilité sociétale de l’université de Strasbourg.
