Richard Ferrand : de la communication publique au ministère de la Cohésion des territoires

Il commença sa vie professionnelle en tant que communicant public. Il est aujourd’hui le ministre de l'aménagement du territoire, des collectivités territoriales, du logement et de la politique de la ville.

Richard Ferrand connaît bien le réseau des communicants publics. Dès le début de sa carrière comme journaliste, il a côtoyé le métier naissant. Et dans les années 80, il a contribué à son expression lorsqu’il était directeur de l’agence de communication JBA, l’une des grandes agences, sous la direction de Jean Bayle, travaillant pour de nombreuses collectivités publiques.

À la naissance de Cap’Com, en 1988, Richard Ferrand, alors journaliste au mensuel Vie Publique, écrivait « Les collectivités locales et leur communication ont leur salon ! Le marché qu’elles représentent valait bien une grand’messe… ». Puis c’est comme coordinateur de l’ouvrage La Décentralisation à l’affiche (1989 - Nathan) qu’il participa au réseau des communicants publics. Et la communication de la petite ville de Baraqueville dans l’Aveyron (2 500 habitants à l’époque), dont il initia la communication, fut même récompensée par l’un des tout premiers prix Cap’Com de la communication publique.

La communication politique l’attira ensuite, il dirigea quelque temps son agence de conseil, et la vie politique le happa, élu cantonal puis député du Finistère.

« La communication des collectivités locales doit-elle être l’affaire exclusive des communicateurs ? Évidemment non ! » pouvait-on lire dans l’introduction de son ouvrage sur la communication des villes. Et si elle était aussi, aujourd’hui, un peu l’affaire d’un ministre ?