Instants chauds froids pour les communicants des Hauts-de-France
Ils sont venus en nombre et avec le sourire, de toute la région des Hauts-de-France jusqu’à l’hôtel de ville de Lille pour la réunion régionale proposée par Cap’Com ce mercredi 19 octobre. Au programme, beaucoup d'envie d'échanger et pas mal d'inquiétudes face aux coupes budgétaires.
Tourcoing, Amiens, Lille, Douai, Lambersart, La Madeleine, Lomme, Boulogne, Armentières, Loos, Béthune, Bondues, Le Touquet-Paris-Plage, Laon, Calais, Roubaix : toute la région était au rendez-vous, accueillie par Baptiste Monnot, dircom de la ville. À partir des résultats-clés de l’étude 2022 sur la marque employeur, tous ont partagé leur difficulté commune à recruter et la nécessité d’investir le champ de l’attractivité interne et externe de leurs institutions. En rêvant même ensemble d’une marque employeur du secteur public de proximité. Et pourquoi pas ?
Coût du papier, hausse des prix de l'énergie
Mais c’est surtout la tension sur les budgets de communication qui a occupé une bonne part des débats : la hausse des prix du papier – qui rend bon nombre de marchés publics d’impression invalides ou inaccessibles. Les surcoûts énergétiques, aussi, qui vont imposer sobriété et coupes budgétaires violentes sur les projets de communication. Comme le choix ici d’éteindre les panneaux lumineux, au risque, dénoncé par des habitants, de ne même pas avoir été informés d’une réunion publique dans leur propre quartier. Ou là, d’imposer le télétravail lundi et vendredi pour baisser le chauffage à 16 degrés dans les bureaux de la collectivité.