Les communicants publics européens fêtent à Venise les 35 ans de leur collaboration
Le Club de Venise tient aujourd’hui sa séance plénière à l’Institut des sciences et des arts. C’est l’occasion pour les participants de revenir sur le rôle de la communication publique dans la construction européenne, mais aussi sur les défis et les évolutions du métier. Les sujets comme l’inclusion et la lisibilité sont désormais affirmés comme un principe de transparence.
Ce sont plus de 100 représentants des directions de la communication des gouvernements, des institutions européennes et leurs partenaires, dont Cap’Com, qui sont réunis aujourd'hui et demain en réunion plénière à Venise, ville qui a accueilli la rencontre fondatrice de ce club il y a trente-cinq ans.
En ouverture de cette réunion, Vincenzo Amendola, sous-secrétaire d’État italien aux Affaires européennes, vient de déclarer en tribune : « Nous vivons une vraie révolution numérique. Notre espace de vie va changer radicalement », puis il a mis en perspective la conférence sur le futur de l’Europe, vaste consultation, actuellement en ligne. « Au-delà de toutes difficultés bureaucratiques, nous devons permettre aux citoyens de dire ce qu’ils pensent. En ayant recours aux outils d’aujourd’hui, connectés et accessibles. Comme le disait il y a longtemps le président de votre club : c’est en communiquant qu’on s’entend mieux. En ayant recours à ces outils plus pervasifs, nous devons, en ces temps de pandémie, profiter d’un regain de confiance des citoyens dans les institutions européennes pour avancer sur la voie de la transition socio-environnementale. »
À l'occasion de cette conférence plénière anniversaire, un ouvrage de 240 pages a été présenté, reprenant les contributions des membres du club (dont celle de Cap'Com) sur les évolutions de la fonction « communication publique », jusqu'aux stratégies et outils dans la période actuelle.