J’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, vous le savez, j’ai un faible pour le fait de considérer le territoire comme une personne. Et ce point de vue m’a aidé très souvent à réfléchir et à construire, dans le champ du marketing territorial, ne serait-ce que parce que cette démarche demande, obligatoirement, un minimum d’introspection sur ce qu’est le territoire, tant d’un point de vue matériel qu’immatériel, et pourquoi pas aussi consciemment et inconsciemment. Un territoire, comme une personne, a un caractère, un profil psychologique, un vécu, des rapports aux autres et à lui-même, etc. Donc aussi des névroses qu’il convient de repérer au plus vite. Et pour lesquelles parfois une thérapie (ou une démarche s’en approchant) serait plus que nécessaire.