« On adore mais pas dans les transports », le patrimoine lyonnais mobilisé contre les incivilités
Pour accompagner le retour de la fréquentation sur son réseau, le Syndicat de transport lyonnais (Sytral) sensibilise ses usagers au civisme en s’appuyant sur des symboles locaux dans une campagne positive.
« Un petit spectacle de Guignol, on adore ! Mais pas dans les transports », « Une bonne poussée en mêlée au stade de Gerland, on adore ! Mais pas dans les transports », « Faire de la trottinette sur les berges, on adore ! Mais pas dans les transports ». Balades, sorties culturelles et sportives, festivals, réouverture des restaurants, la campagne lancée depuis début octobre 2021 dans les transports de la métropole lyonnaise met en parallèle ces moments de vie métropolitains retrouvés avec les comportements incivils à éviter. « Après dix-huit mois de confinement, avec moins de déplacements et moins d’interaction sociale, il semblait utile de faire un rappel des règles de savoir-vivre/être, mais aussi d'inciter à plus de bienveillance sur le réseau », explique Samantha Mech, chargée de communication et relations presse du réseau Transports en commun lyonnais (TCL).
« On adore » plutôt que « il est interdit, proscrit… »
Une bienveillance que suggère la campagne en adoptant une tonalité positive. Personnages de bande dessinée, couleurs pétillantes, syntaxe évitant le discours moralisateur se mêlent aux références locales. Des symboles qui parlent au plus grand nombre et permettent de créer un lien de proximité. Huit visuels, conçus par l’agence Sevanova et le graphiste free-lance Monsieur M., illustrent les sujets les plus fréquemment évoqués par les usagers identifiés à travers les réclamations, les remontées d’informations sur les réseaux sociaux, le service Allô TCL, les contacts directs avec les voyageurs ou lors de rencontres avec des associations d’usagers.
La campagne est visible jusqu’à fin novembre sur le réseau de transports de la métropole : dans et sur les bus, dans les stations de métro ainsi que dans les stations de tramway et sur trois rames de métro et trois rames de tramway recouvertes de covering. Relayée par un communiqué de presse en amont, elle est déployée sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et Instagram), notamment avec la diffusion de gifs, et complétée par l’envoi d’un emailing à destination des usagers abonnés.