Dénomination de toutes les voies, obligation est faite aux communes
Les communes doivent dorénavant nommer toutes leurs rues, voies, places et espaces publics. Un travail d’odonymie et de communication doit accompagner toute démarche.
Personnalités locales, personnages historiques, références patrimoniales, indications géographiques : le choix des noms des rues, places et autres lieux publics nécessite un travail de réflexion et de concertation. Depuis 1982 ce sont les municipalités qui sont chargées de l’attribution des noms de rue par le biais d’une commission composée notamment d’historiens, archivistes et spécialistes de l’histoire locale.
Le décret d’application de l’article 169 de la loi « 3DS » du 21 février 2022 vient de concrétiser l’obligation faite à tous les conseils municipaux de « procéder à la dénomination des voies et lieux-dits, y compris les voies privées ouvertes à la circulation ». Les appellations devront être mises à disposition sur une base nationale d’adresses entre le 1er janvier et le 1er juin 2024, selon la taille des communes.
Choisir un nom local ou national, tenir compte de l’importance de la voie, de sa situation dans un quartier ou un hameau, rééquilibrer en privilégiant des noms de femmes… le choix n’est pas simple et sera déterminé pour longtemps. Pour l’habitant, le nom de sa rue a une réelle importance, d’où la nécessité d’accompagner les choix d’une communication de proximité.