Bas les masques au bout du tunnel
Ça y est, il arrive ce bout du tunnel. On l’a vu se rapprocher, reculer, disparaître, revenir… Bon, cette fois c’est bon. Nous sommes début décembre, les masques sont tombés. La crise sanitaire s’éloigne et nous avons tous été vaccinés, au moins trois fois.
Par Marc Cervennansky.
@cervennansky
Pour ma part j’ai été piqué au Pfizenekarputnik-Haut-Médoc 2.0, vaccin bordelais efficace paraît-il contre le terrible variant des Côtes-du-Rhône.
Débarqués du TGV en gare de Rennes, communicants publics par centaines, nous nous retrouvons tous, pour de vrai, au Forum Cap’Com. Enfin !
Nous n’étions plus habitués, nous avions presque oublié. Cette habitude de nous voir par écrans interposés. Toutes ces réunions et tous ces webinaires sur Zoom, Teams, Google Meet… On n’en pouvait plus. Il y a eu des signes de « craquages » évidents, un peu partout.
Ainsi ce député canadien nu sur Zoom devant le Parlement. Ou ce maire belge sans pantalon lors d’une interview en visioconférence – attention le miroir derrière !
Évitez aussi d’aller aux toilettes pendant une réunion en visio, c’est ce qu’a appris à ses dépens cette jeune femme.
D’autres trichent en laissant croire qu’ils s’hydratent avec une tasse de thé. Voyez à quoi nous avons été réduits ! Et je ne parle pas des apéros Zoom. Ces faux moments de convivialité à boire seul devant son écran en faisant semblant de s’amuser. Au secours !
Nous voilà donc arrivés dans la capitale bretonne.
Excitation mêlée d’inquiétude : on se croise, on se reconnaît, on se retrouve, démasqués… On se serre la main ? Oui ? Non ? Houla, hésitation. Et la bise ? Se toucher le visage ? Sourire gêné et regard de travers. On en a envie mais on a aussi peur. On nous a tellement appris à garder nos distances. Nous nous sommes habitués à être empêchés. Quelle part de sociabilité et d’humanité avons-nous perdue durant ces presque deux ans ?
Retrouverons-nous ce fameux retour à la normale tant attendu ? Un retour à la normale dans nos rapports aux autres, un retour à la normale dans l’exercice de notre métier de communicant public.
Là, je me rends compte que ma chronique compte beaucoup de points d'interrogation. Nous sommes dans l’ère du point d’interrogation. Ne plus savoir de quoi demain peut être fait.
Pour la plupart d’entre nous, être communicant ne relève pas du hasard. Ce besoin d’aller vers l’autre.
Alors ces retrouvailles au Forum Cap’Com, ça va être quelque chose ! Parmi les heureux vétérans de cet événement annuel, qui ont à la fois le plaisir de se retrouver à chaque édition tout en partageant une expérience professionnelle qui s'enrichit d’année en année, nous répétons ce dicton : « Ce qui se passe à Cap’Com reste à Cap’Com. » Chacun imaginera ce qu’il a envie.
Cette année, nous le vivrons pleinement, ce Forum ! Et ça ne restera pas qu’à Cap’Com !
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