Aller au contenu principal

Black Friday : le « vendeur atypique » de l’Ademe de retour

Publié le : 28 novembre 2024 à 07:03
Dernière mise à jour : 28 novembre 2024 à 13:54
Par Anne Revol

L’Ademe et le ministère de la Transition écologique renouvellent leur campagne « Posons-nous les bonnes questions avant d’acheter » lancée l’an dernier en amont des promotions du Black Friday. Le personnage de « dévendeur », qui avait suscité la polémique, reprend du service et s’attaque à la fast fashion dans une nouvelle vidéo.

Dans les mêmes thématiques :

La campagne 2024 reprend les quatre spots vidéo diffusés l’an dernier pour inciter les particuliers à envisager des alternatives à l’achat de produits neufs alors même que les offres promotionnelles de la fin novembre poussent à la consommation. Ils mettent en scène des clients sur le point d’acheter un lave-linge, une ponceuse, ou un polo dans un magasin, un smartphone en ligne. Une nouvelle vidéo montre une personne sur le point d'acheter deux ou trois sweats sur l'application d’une enseigne de fast fashion, qui propose sans cesse de nouvelles collections de vêtements de mauvaise qualité à bas coût. La conception de ce film, comme pour ceux produits en 2023, a fait l’objet d’une démarche écoresponsable et a obtenu le label Ecoprod niveau 3 avec un score de 91 %.

De « dévendeur » à « Chaque geste compte »

Le personnage de la campagne 2023, un vendeur atypique qui leur déconseille d’acheter, est toujours présent avec son badge de « dévendeur ». Mais la conclusion du spot – « Puisque les dévendeurs n’existent pas, posons-nous les bonnes questions avant d’acheter » – a été remplacée par le slogan des campagnes gouvernementales de promotion des comportements plus sobres : « Chaque geste compte. Posons-nous les bonnes questions avant d’acheter. »

Un changement consécutif à la polémique qu’avaient suscitée la campagne et son message, encore peu courant, de démarketing fin 2023. Les associations de commerçants et organisations patronales l’avaient alors jugée stigmatisante pour les vendeurs, et le ministre de l’Économie de l’époque, Bruno Le Maire, « maladroite ».

Cette seconde vague de la campagne, conçue avec les agences Havas Paris et Dentsu Public, est diffusée du 7 novembre au 4 décembre, en multiscreen et via un plan de communication digitale pour capter les intentionnistes dans leur parcours d’achat et leur suggérer des alternatives plus responsables. Les vidéos et posts renvoient toujours vers le site epargnonsnosressources.gouv.fr qui met à disposition des réponses et des outils avec un focus sur les dérives de l'ultra-fast fashion.

Le site propose également des contenus destinés aux entreprises pour les engager vers des modes de conception, production et distribution plus durables, et aux collectivités pour mobiliser leur territoire en faveur de l’économie circulaire et mettre en œuvre des politiques de sobriété – les deux autres cibles de cette campagne 2024 aux côtés des particuliers.

À lire aussi :
Avant le Black Friday, les « dévendeurs » de l’Ademe dissuadent les consommateurs de tout acheter
Lire la suite