Des collectivités incitent leurs habitants à faire le « Dry January »

La campagne « Dry January » a été créée en 2013 par l’association britannique Alcohol Change UK, pour inciter sous une forme ludique et communautaire à faire une pause dans sa consommation et à revoir sa relation à l’alcool. Un collectif interassociatif français l'a adaptée. Le site de l'opération donne accès à un formulaire d'inscription au « Défi de janvier » et au téléchargement de l’application de suivi Try Dry, et met à disposition des outils de communication (flyer, bannière pour les réseaux, guides pratiques pour relever le défi en équipe, affiches). Des outils qu'utilisent plusieurs grandes villes comme Paris, Lyon ou Toulouse, sur leurs propres sites et réseaux pour encourager leurs administrés à participer au mouvement.

D'autres métropoles s'appuient sur l'initiative nationale pour mener des actions de sensibilisation, comme à Nantes qui les annonce sur son site avec une interview d’un addictologue, ou à Brest, qui reprend les éléments de communication habituels de la ville autour de son plan alcool pour communiquer sur le Défi de janvier.
La ville de Grenoble, qui relaie également les supports de la campagne en affichage et sur ses supports en ligne, a lancé en complément une campagne de communication sur ses réseaux sociaux « afin de sensibiliser les jeunes habitants à l’impact de leurs consommations, à un âge où les pratiques d’alcoolisation régulières sont susceptibles de s’installer ».

Aux côtés de ces grandes villes, d’autres collectivités ou organismes publics ont appelé à relever le Défi de janvier ces dernières années, comme Courbevoie, Bobigny, l'Agglomération du Choletais ou encore le département du Tarn. Eau de Paris a même profité de l’occasion pour promouvoir l’eau du robinet. Elle a mis en ligne un minijeu interactif, le WaterPong, et un concours pour gagner un livre sur les mocktails (des cocktails sans alcool), et propose des recettes de mocktails à base d'eau de Paris sur son compte Instagram.