Droit d'expression de l'opposition : attention, plus de villes concernées
Depuis les élections municipales du 15 mars 2020, les tribunes de l'opposition font leur entrée dans les villes de 1 000 à 3 500 habitants.
Sur les plus de 30 000 communes qui ont désigné leur maire au premier tour, ce sont 6 300 communes supplémentaires (sur les 6 912 communes françaises de 1 000 et 3 500 habitants) qui sont désormais concernées par le droit d'expression des élus minoritaires, selon l'article L. 2121-27-1 du CGCT en vigueur au 1er mars 2020.
« Les communicants de ces communes doivent se préparer à mettre en place des espaces d'expression politique de l'opposition dans les magazines et sur les sites internet de la collectivité », explique Christophe Disic, auteur du dossier d’expert Tribunes politiques. Majorité et opposition. Du droit à la stratégie de communication. « De même, il faut se préparer à contribuer au règlement intérieur sur cette question. »
Attention : les tribunes doivent être mises en place dès publication, même si le règlement intérieur n'est pas encore adopté au moment de la sortie du magazine.
Au total, un peu plus de 10 000 communes sont concernées par ce droit d'expression de l'opposition en France.