Ensemble, c’est tout !
On m’a demandé récemment si je me sentais seule. Comprendre : seule sur la mission de communication interne, dans mon bureau sous les toits. J’ai répondu malicieusement que j’avais le réseau Cap’Com, pour m’inspirer et échanger, à portée de mails. Mais pas que ! J’ai aussi mon petit secret…
Par Pauline Moussalli, responsable de la communication interne de la ville de Mulhouse et de Mulhouse Alsace Agglomération.
… je peux compter sur les membres d’une drôle de famille :
- La tante bavarde : stratégiquement placée pour entendre les rumeurs et m’avertir des sujets à venir avant qu’ils n’arrivent à ma table, cette complice sait me glisser des infos essentielles me permettant d’anticiper certains dossiers et d’augmenter ma réactivité. À ne pas confondre avec la copine gossip qui, même si elle est marrante, n’a pas le même certificat d’authenticité. Évidemment, cette tante peut être un oncle, parfois.
- La cousine attentive : elle se prête sans rechigner au jeu de la relecture, quand on n’en peut plus de scruter les articles ou les brochures avant impression, et qui souligne autant les coquilles que les passages qu’elle a aimés. En plus elle a la délicatesse de ne pas utiliser de stylo rouge, trop sympa.
- Les sœurs cadettes, alias le fan club : bienveillantes, elles prennent le temps d’écrire un mail de félicitations ou de remerciements pour saluer une nouvelle campagne à peine diffusée, en ajoutant des émojis cœur-étoile-cœur-lol. Ça met des paillettes dans ma journée !
- Le grand frère geek : pas de lézard, quand la technique me dépasse, j’ai toujours au bout du fil la solution à mes interrogations, le coup de main pour réussir l’impossible, le conseil pour sauver mon fichier. Mon joker !
- Le cercle du repas de famille : des proches de tous horizons assez impliqués pour connaître mes projets et me donner un avis sincère, challenger mes idées et y ajouter de l’intelligence collective. À l’entrée, je patauge, au dessert, nous trouvons ensemble la solution !
- Les complices de la course à pied du midi : la transpiration et le grand air, ça fédère, et les bonnes idées s’attrapent au détour d’un sentier, entre deux côtes pas faciles à grimper. Là, pas de hiérarchie ni de mauvais conseil : l’esprit d’équipe se révèle dans le sport.
Largement mieux que l’intelligence artificielle, je peux donc compter sur cette équipe informelle, propre je crois à la communication interne, qui ne se voit pas mais sans qui rien ne serait possible, et qui me met au cœur d’un service bien plus grand, le seul qui compte vraiment : celui qui vient du cœur, et que j’entretiens comme un jardin secret.
PS : malgré tout, je ne serais pas contre un agrandissement officiel de mon service, on ne va pas se mentir… car rien ne vaut les grandes familles !