Les maires font l’éloge de la communication lors d’un débat du congrès de l’AMF
« Les communes… heureusement », le titre du 106e congrès de l’AMF, a été détourné. Il est devenu, le temps d’un débat, « La communication… heureusement ».
Le congrès de l’Association des maires de France aborde de très nombreuses thématiques. Plus d’une cinquantaine d’ateliers et de débats ponctuent les quatre jours. Le mercredi 20 novembre, au sein de l’Agora, s’est tenu un débat au titre alléchant : « Communication locale : comment être entendu ».
Pour parler communication aux maires, il faut s’appuyer sur des chiffres et montrer du concret. C’est à partir du Baromètre de la communication locale que Pierre-Hadrien Bartoli, directeur des études politiques de Harris Interactive, et Christian de La Guéronnière, directeur de l’agence Epiceum, ont convaincu les élus de la nécessité de communiquer avec toute une panoplie de bons outils. Et pour faire voir du concret, Marie Cailleaud, dircom de Tulle Agglo, et Yves Charmont, délégué général de Cap’Com, ont présenté des actions de communication marquantes.
Invité vedette, pour élargir le débat, le maire de Prévost, Paul Germain, a présenté une campagne sur l’environnement lancée par sa commune québécoise (ville de 15 000 habitants, située au nord-ouest de Montréal).
Ne pas amputer la communication
Les résultats du Baromètre ont été scrutés par le public d’élus et les présentations de campagnes fort appréciées. Puis les questions furent nombreuses, au point de dépasser l’horaire imparti. Les réseaux sociaux, l’IA, le journal territorial, sa diffusion et son coût, la fiabilité de l’information publique et la confiance dans les élus, autant d’échanges pertinents.
Et pour conclure, alors que l’État ponctionne les collectivités locales, le sentiment partagé est qu’il ne faut pas amputer la communication à l’approche des municipales.
La présentation du Baromètre s’est poursuivie lors d’une émission spéciale AMF.TV, tournée lors du congrès. L’occasion de reparler notamment de la nouveauté de l’édition 2024 du Baromètre, qui aborde la place de l’intelligence artificielle. « Il ne faut pas être contre l’IA, a expliqué Marie Cailleaud, mais il faut que l’on puisse l’utiliser selon certaines règles en respectant une déontologie. »