« Sans oui, c'est interdit » : sensibiliser les étudiants sur le consentement
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a lancé le 10 octobre une campagne de communication pour développer une culture commune autour du consentement et de la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.
Le dispositif a été conçu avec l’association Sexe & Consentement autour de trois axes – interpeller, questionner et sensibiliser la communauté universitaire – pour infuser un changement des pratiques et des comportements à tous les niveaux. Lancée en cette période de rentrée chargée en soirées étudiantes et autres fêtes d'intégration, la campagne martèle le slogan « Sans oui, c’est interdit ».
Elle se compose d’un kit de communication à disposition des établissements publics et privés d’enseignement supérieur : jeux d’affiches formats A3 et 40 x 60 ; formats pour affichages dynamiques ; flyer d'information ; supports adaptés aux réseaux sociaux, et un visuel animé.
En parallèle, une opération avec le média Konbini est déployée auprès du public étudiant à travers une vidéo informative et des conseils dispensés par l'association Sexe & Consentement, une vidéo de type « chorale » rassemblant des témoignages d'étudiants, et un quizz, le « consentest », diffusé sur le réseau social Instagram.
Le déploiement de cette campagne nationale constitue l’une des actions phares du Plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche 2021-2025. Avec le mot d’ordre « ne rien laisser passer », ce plan pluri-annuel de 21 mesures vise à renforcer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles encore trop fréquentes dans l’enseignement supérieur. 4 % des étudiantes et étudiants déclarent avoir été victimes de violences sexistes et sexuelles au cours de l’année universitaire 2019-2020, selon l’enquête de l’Observatoire de la vie étudiante.