Un réseau massif et central !
La réunion régionale Cap’Com à Clermont-Ferrand a battu tous les records, ce mardi. Au-delà de cette fréquentation et d’une dynamique palpable, ce fut l’occasion d’échanges forts et rares entre élus et communicants.
Crédits photos : direction de la communication de la ville de Clermont-Ferrand
Depuis longtemps la capitale auvergnate donnait des signes qui éveillaient l’attention du réseau : des campagnes de repositionnement, du marketing de proximité, des démarches environnementales et un élan en matière de concertation citoyenne et de culture. Le temps était venu de réunir les professionnels de ce territoire, et Cap’Com n’avait pas anticipé que ce serait là une de ses plus importantes réunions régionales.
Les 72 participants ont été accueillis par une allocution circonstanciée du maire et président de la métropole. Olivier Bianchi, ancien élu à la culture et intervenant en communication politique à Sciences Po, avait des choses à dire (ndlr : Il a d’ailleurs pu répondre à nos questions dans une intéressante interview à paraître). Il ouvrit donc cette réunion avec des propos sur la surproduction d’information, sur le travail citoyen à faire pour percer cette masse indigeste et souvent éloignée de la réalité.
Être au plus près de la réalité et ne pas trahir la parole publique.
Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand, président de Clermont Auvergne Métropole
Il a rappelé le rôle de traduction entre discours politique et citoyen qui nous incombe, plaidé pour une éthique afin de lutter contre le populisme et la désinformation. « Il faut être au plus près de la réalité et ne pas trahir la parole publique. » Sa réflexion ouvrait justement une présentation de l’action du réseau Cap’Com au service des communicants publics. Yves Charmont, délégué général, et Karine Boissier, membre du Comité de direction, ont tour à tour balayé les trois grands domaines d’intervention de la coopérative au service du métier : représentation, formation, animation.
Une présentation de « Clermont-Ferrand Massif central 2028 », la candidature pour devenir capitale européenne 2028, a été faite par son directeur, Patrice Chazottes. Le processus a été lancé il y a huit ans et est couronné aujourd’hui d'un étendard dessiné par Jean-Charles de Castelbajac. Cette candidature est soutenue par le développement d’un partenariat national et local, et une dynamique d'accompagnement qui nous a été expliquée. Le directeur a présenté à l’assemblée plusieurs outils de communication et insisté sur le moment-clé que sera la venue du jury pour ce projet CEC 2028 : « Qu’est-ce que l’on peut faire pour montrer les singularités sur ce territoire ? »
Le temps d’échange entre communicants publics, bien qu’un peu intimidant du fait du nombre de personnes présentes, a permis d’entendre de grosses collectivités comme de plus petites, notamment sur la question des évolutions des productions papier. Des évolutions encore au stade de la réflexion pour la ville centre, mais déjà mises en œuvre à Beaumont (commune de 10 000 habitants) : le magazine de la ville conserve le papier mais avec quatre numéros au lieu de cinq, car « la population reste attachée au support papier ».
Cette réunion a connu un moment fort lorsque la directrice de la communication de la Société des transports publics de Clermont (SMTC) a profité de l'occasion pour lancer l'idée de renouveler ce format et de construire à l'échelle de ce territoire un cercle actif de communicants publics.