Cyberattaque du nouvel an, les sites de plusieurs grandes collectivités locales ont été visés
Lors du passage à la nouvelle année, des cyberattaques par déni de service ont cherché à saturer les sites internet de plusieurs grandes collectivités locales pour les rendre inaccessibles.
Marseille, Tarbes, Bordeaux, Poitiers, Pau, Nîmes, Nice, Angers, Le Havre, Montpellier, les départements des Landes, de la Haute-Garonne, de la Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie ont été touchés par des cyberattaques revendiquées par le groupe prorusse NoName. Plusieurs sites de ces collectivités ont été inaccessibles dans l’après-midi du 31 décembre et le lendemain, jour du nouvel an 2025.
Selon Cybermalveillance.gouv.fr, cette action s’inscrit dans une tendance préoccupante : 1 collectivité sur 10 déclare avoir été victime de cyberattaque au cours de l’année écoulée. De telles attaques n’ont pas forcément pour but, ni pour conséquence, de voler des données personnelles, il s’agit avant tout d’opérations de propagande en donnant l’impression d’un climat d’insécurité numérique.
Toutefois les impacts pour les collectivités locales sont multiples.
- Perturbation des services publics : impossibilité pour les citoyens d’accéder à des plateformes essentielles (pour 37 % des collectivités attaquées en 2024).
- Risques sur les données sensibles : destruction ou vol de données (24 %).
- Perte financière : coût de sécurisation et mobilisation de ressources importantes pour rétablir les services (10 %).
- Atteinte à la réputation (10 %).
Image par Cliff Hang de Pixabay.