La faible attractivité de la fonction publique reste un souci majeur pour les collectivités
La dernière édition du baromètre HoRHizons, rendue publique le 28 janvier, révèle que les recrutements au sein des collectivités locales devraient se réduire en 2025. Une majorité des employeurs territoriaux déclarent qu’ils rencontrent des difficultés à recruter, « nos métiers peinant à attirer des candidats ».
La maîtrise de la masse salariale est la priorité actuelle des collectivités locales. Une obligation qui s’impose notamment en raison de la réduction des dotations de l’État. Moins d’une collectivité locale sur deux envisage donc de recruter en 2025. Et pour près des deux tiers d'entre elles, il s’agit simplement de remplacer des départs à la retraite. Les projets de créations de postes concernent seulement les services techniques et les « fonctions support » (finances, RH, achats…), et le secteur de l’enfance-jeunesse.
Mais les difficultés de recrutement demeurent. Plus de 80 % des collectivités de plus de 3 500 habitants le reconnaissent. « Nous n'arrivons pas à fidéliser nos agents et nous n'avons plus la capacité de le faire », constate l’AMF, et « le levier majeur de l'attractivité, c'est la rémunération ».
Les employeurs territoriaux apparaissent conscients des faibles rémunérations de leurs agents. Et la décision gouvernementale de ne pas augmenter le point d’indice ne contribuera pas à améliorer la situation. L’attractivité passe aussi par la protection sociale complémentaire mise en valeur par près d'une collectivité sur deux et par la qualité de vie (39 %), l'action sociale (26 %) et le télétravail (23 %). Et pour fidéliser les agents, les employeurs territoriaux misent principalement sur la formation (83 %).
Le baromètre HoRHizons est réalisé pour les associations d'élus locaux et le CNFPT, le CSFPT et la FNCDG.
