Les communicants de l’enseignement supérieur observés à la loupe
L’Observatoire des métiers de la communication dans l’enseignement supérieur, réalisé par l’Arces, confirme la montée en puissance de la communication dans les établissements publics et privés, et atteste cette année du rôle croissant de la com interne.
Les communicants de l’enseignement supérieur peuvent être soit des communicants publics au sein des universités, soit des communicants en poste dans les grandes écoles privées. Selon l’Arces, deux tiers d’entre eux sont contractuels ou fonctionnaires publics, et un tiers salariés de droit privé. Si leur statut diffère, leur métier est largement le même.
Pour mieux connaître le profil de ces professionnels et les tendances du métier, l’Arces, l’Association des communicants de l’enseignement supérieur, réalise tous les deux ans une enquête auprès de ses adhérents. L’Observatoire des métiers de la communication de l’enseignement supérieur apporte cette année un éclairage post-Covid qui confirme largement les études menées par Cap’Com auprès de l’ensemble des communicants publics.
Selon l’Observatoire de l’Arces, la fonction communication reste perçue comme stratégique par les comités de direction des établissements d’enseignement, dont les répondants font majoritairement partie. L’Observatoire note aussi que l’intégration de la com interne au sein de la communication externe est toujours en croissance depuis 2019. La crise sanitaire a eu un impact sur la com interne dont l’importance s’en trouve amplifiée.
L’Observatoire révèle aussi que les budgets communication 2022 des établissements d’enseignement sont, pour un tiers d’entre eux, en croissance. Une majorité des répondants estimant toutefois que leur budget n’est pas satisfaisant. À noter que, dans la majorité des établissements, une part non négligeable du budget, pouvant atteindre plus de 50 %, est consacrée au recrutement des futurs élèves en France et à l’international (salons, brochures, marketing direct, digital, événements…). C’est là une spécificité qui différencie ce métier de celui des communicants publics des collectivités locales.