Moi candidat ou candidate…
Pourquoi vous inscrire au Grand Prix Cap'Com 2019 ? Parce que candidater, c'est une manière de prendre vos responsabilités et de défendre votre bilan de communication et celui de vos équipes. Et gagner, un moment de fierté, comme nous le racontent trois anciens lauréats qui reviennent sur cet événement.
31e Grand Prix Cap'Com, c'est parti !
C'est parti pour l'édition 2019 du Prix des campagnes de communication publique et territoriale. Les inscriptions sont ouvertes du 27 juin au 15 octobre 2019.
Ce 31e Grand Prix sera présidé cette année par Ruedi Baur, directeur de création et fondateur de l’atelier de design Intégral Ruedi Baur. Le palmarès sera présenté lors du Forum Cap’Com, qui aura lieu à Bordeaux du 3 au 5 décembre 2019.
Le dépôt de la candidature est gratuit, ouvert à toute opération de communication menée par une institution publique, et facile : il suffit de cliquer sur le bouton d'inscription, et de vous laisser guider.
Le Grand Prix Cap'Com
Faites-vous une promesse : celle de prendre vos responsabilités et de défendre votre bilan de communication et celui de vos équipes ; celle d’avoir la fierté modeste de dire, de montrer, de présenter… Bref, faites le geste de vous inscrire au Grand Prix Cap’Com 2019 !
Et dites-vous, face au miroir de votre propre exigence :
- Moi candidat ou candidate : je ne reculerai pas devant la difficulté de choisir la ou les meilleures de mes actions de communication de l’année !
- Moi candidat ou candidate : j’impliquerai mes partenaires – agences, prestataires, conseils, services internes – et mes collègues du service communication pour créer une dynamique !
- Moi candidat ou candidate : je saurai expliquer à mes élus qu’il y a de la vertu à se confronter au travail des autres territoires. D’autant que l’inscription est gratuite !
- Moi candidat ou candidate : je prendrai le recul nécessaire pour valoriser dans le feu de nos multiples productions les angles intéressants et les formes nouvelles !
- Moi candidat ou candidate : je ne consacrerai qu’un temps raisonnable à constituer un dossier de quelques paragraphes et de quelques illustrations dans la trame fournie par Cap’Com. Parce que l’inscription est vraiment simple !
- Moi candidat ou candidate : je n’oublierai pas de donner les éléments d’évaluation de mes campagnes, même les plus simples, pour valoriser autant mon dossier que la pertinence de la com publique en général !
- Moi candidat ou candidate : je ne me laisserai pas influencer par les défaitistes et les tenants de la théorie du complot, car je sais que chaque lauréat est un candidat qui a tenté sa chance, quelles que soient sa taille, sa position ou son expérience !
- Moi candidat ou candidate : je participerai au recensement des actions de communication publique et à l’effort commun de promotion et de reconnaissance de mon métier, chers à Cap’Com !
Car il y a des chances pour que vous puissiez dire, après le jury pro :
- Moi nominé ou nominée : j’aurai la satisfaction d’avoir été retenu(e) par mes pairs sur une action représentative du travail en com publique de l’année !
- Moi nominé ou nominée : je ferai rejaillir sur mes collègues, ma collectivité et mes partenaires l’estime dont cette nomination est la marque !
- Moi nominé ou nominée : je verrai mon travail exposé pour inspirer d’autres équipes, dans un esprit de réseau et de partage des bonnes pratiques !
- Moi nominé ou nominée : je m’appuierai sur cette reconnaissance pour mieux défendre la fonction communication dans mon organisme et pour motiver mes équipes pour les défis futurs !
Et, si l’esprit du grand jury souffle en votre faveur, vous pourrez déclarer :
- Moi lauréat ou lauréate : je m’engage, au nom du réseau, à enseigner aux autres comme les autres m’ont enseigné !
- Moi lauréat ou lauréate : je remercierai mes élus pour leur confiance et mes équipes sans qui rien n’aurait pu réussir !
L’inscription est simple et la compétition juste : plus de 30 professionnels reconnus œuvrent au sein de trois jurys consécutifs. Le Grand Prix Cap’Com est une œuvre collective dont la principale qualité est de mettre en valeur ce que nous, les communicants, faisons le mieux dans ce monde de brutes !
Reconnaissance, motivation, crédibilité : comment candidater a changé leur année !
Candidater n’est pas un acte anodin : on peut s’exposer à être nominé et même… à gagner. François Lemoulant, Vincent Nolot, Anne Romero et leurs équipes ont déposé un dossier pour le Grand Prix Cap’Com 2018. Fiers de leur prix et de ce qu’il représente, ils reviennent sur leur expérience de candidat/lauréat.
François Lemoulant est directeur de la communication pour la ville d’Angers et Angers Loire Métropole.
Vincent Nolot est directeur de la communication de la ville de Castelnau-le-Lez.
Anne Romero est directrice de la communication et de la promotion à Grand Lyon Habitat.
Quelles sont les raisons qui vous ont convaincu(e) de postuler au Grand Prix Cap’Com ?
François Lemoulant : Nous n’étions pas mécontents de notre campagne. Intégralement conçue et réalisée en interne, elle avait mobilisé la quasi-totalité de nos métiers et permis d’explorer des formes originales. Elle avait été bien accueillie par les habitants et avait contribué au succès de la première édition du budget participatif. C’était l’occasion ou jamais de la partager avec les professionnels de la communication publique et de recueillir leur avis.
Vincent Nolot : La crédibilité des prix Cap'Com, reconnus par la profession et attribués par des jurys professionnels de la communication publique. Ce prix de la créa, décerné comme un coup de cœur de l’ensemble des jurys de l’édition 2018, représente un véritable atout pour la communication de nos collectivités mais également à titre personnel et professionnel.
Anne Romero : Cet événement, piloté par la direction de la communication, est entièrement « fait maison », et avec la collaboration et la motivation de nombreux collaborateurs toute hiérarchie confondue. Postuler au Grand Prix Cap'Com était une belle opportunité pour mettre en avant cette réalisation « collective » et un moyen de remercier une nouvelle fois tous les salariés qui ont concouru à faire de cette opération une réussite.
Comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre prix ?
François Lemoulant : Pour nous, c’était le Grand Prix ! Ce fut une très agréable surprise. Nous espérions pouvoir décrocher un prix, mais nous savions que les projets intéressants ne manqueraient pas et que, sur le thème du budget participatif, d’autres villes – Rennes et Grenoble notamment – avaient déjà réalisé de belles campagnes.
Vincent Nolot : Avec émotion et fierté. Nous l’avons perçu comme le couronnement d’un parcours professionnel et d’un projet humain fort, car deux équipes, composées des communicants, des élus et du directeur artistique, issues de deux collectivités voisines mais différentes, ont œuvré main dans la main avec l’agence Com Une Exception.
Anne Romero : Les métiers de la communication sont fantasmés, dévalorisés et encore aujourd'hui réduits parfois à de l'exécution sans qu'il soit possible d'aborder le sens qu'il faut donner aux actions. Pour l'équipe communication, ce prix est à la fois une reconnaissance de nos pairs et d'experts de notre secteur, mais aussi une légitimité renforcée auprès des collaborateurs qui ont pris conscience des missions et des compétences relatives à notre métier : organisation, disponibilité, anticipation et créativité réfléchie.
Ci-dessus (de gauche à droite), le budget participatif d'Angers, la campagne du Kiasma de Castelnau-le-Lez et de l'Agora du Crès, et la cérémonie des gardiens diplômés de Grand Lyon Habitat.
Quel impact ce prix a-t-il eu au sein de votre propre équipe ?
François Lemoulant : Un impact évidemment positif d’autant que chacun y avait contribué. C’était la reconnaissance, par des gens dont c’est le métier, de notre savoir-faire et de nos compétences. Un encouragement également alors que nous avons parfois, au sein de nos collectivités, à faire preuve d’une grande pédagogie pour faire accepter nos choix de communication... sur le fond comme sur la forme.
Vincent Nolot : Cela a fortement motivé les équipes des deux services communication du Crès et de Castelnau-le-Lez, ainsi que l’agence. En ce sens il a été un beau levier de management.
Anne Romero : Une nouvelle motivation, un nouvel encouragement, une nouvelle vision sur la communication interne de demain. L'obtention de ce prix a ainsi confirmé l'excellence de la pratique de co-création, perçue comme bienveillante par les collaborateurs.
Votre projet lauréat aura-t-il une seconde édition ?
François Lemoulant : Oui. Les projets labellisés dans le cadre du budget participatif 2018 sont entrés en phase de réalisation et 292 projets ont été déposés par les Angevins pour l’édition 2019. Le vote du public aura lieu en octobre et sera accompagné du même dispositif de communication. Avec quelques ajustements puisque l’accent est mis cette année sur les projets liés au végétal.
Vincent Nolot : Oui, bien entendu. Les campagnes de saison de nos deux salles, le Kiasma et l’Agora, se renouvellent chaque année, et pour 2019/2020 nous avons prévu de surprendre encore.
Anne Romero : Pas de seconde édition en prévision : ce projet venait clore la fin d'un parcours de formation inédit pour nos gardiens d'immeuble. Toutefois, impliquer les collaborateurs dans la « construction/création » d'événements ou de supports de communication semble être un véritable accélérateur de satisfaction aussi bien des commanditaires que des destinataires. C'est une démarche que nous déployons de plus en plus et qui rend nos actions « uniques ».