Présentation à Paris du livre « Fake news : que fait l'Europe ? »
Vendredi 24 mai marquait la présentation officielle du livre de Klimentini Diakomanoli édité par L'Harmattan avec le soutien de Cap'Com. Un ouvrage qui vient à point nommé, à la veille d'un scrutin particulièrement sensible, justement, aux opérations malveillantes coordonnées sur les réseaux sociaux, et à l'heure où les territoires, même petits, font face à une désinformation grandissante.
Après avoir fait l'objet d'une intervention la veille, lors du séminaire international de Strasbourg, l'autrice a expliqué pourquoi et comment elle avait réalisé ce travail, fondé sur des recherches et une connaissance approfondie du sujet : « Les informations mensongères fabriquées de toutes pièces nous assiègent d’où qu’elles viennent et frappent indistinctement tous les aspects de la vie publique. »
Sur place, les invités ont également entendu pourquoi le réseau Cap'Com a soutenu cette édition et comment les contenus de cet ouvrage peuvent intéresser chaque communicant public. Dans les locaux de l'Association nationale des communicants, la présentation de cet ouvrage était également l'occasion de faire des rencontres, avec des invités de tous les horizons, y compris des rives de la mer Égée ! La convivialité du moment a permis de converser sereinement de ces sujets et d'engager le débat sur les développements les plus récents en matière de protection des données ou de l'IA. L'autrice ayant répondu à plusieurs interviews, on attend maintenant des articles de presse au sujet de ce livre, paru dans la collection « Communication et civilisation », dirigée par Nicolas Pélissier.
Klimentini Diakomanoli est spécialiste des questions de désinformation, d’intelligence économique et politique. Elle a une longue expérience professionnelle en tant que fonctionnaire à la Commission européenne dans les domaines de l’information et du journalisme européens. Ancienne avocate au barreau d’Athènes et attachée de presse du ministère hellénique des Affaires extérieures à Bruxelles.
Elle a un Master of Arts en communication numérique et gestion de crise de l’université Aristote de Thessalonique. Elle est diplômée de la faculté de droit de l’université d’Athènes et de Pau, avec un DEA en droit pénal et sciences criminelles.