Une journée marketing territorial à Liège
Nos collègues de l’association wallonne des communicants publics, WB Com, organisaient le 22 septembre une journée thématique sur le marketing territorial au cœur d’une ville en pleine mutation : Liège. Dix intervenants ont donné à cette rencontre une dimension prospective tout à fait intéressante.
Tout avait le parfum de l’innovation, jusqu’au lieu, la Grande Poste, qui accueille initiatives et jeunes pousses dans une série d’espaces capables, connectés, mêlant patrimoine et fonctionnalités 2.0. En ouvrant avec « Liège together », le ton était donné : projets innovants, évolution du territoire, grands chantiers… la ville de Liège et son arrondissement vivent une période de profonds changements qui impliquent une forte dynamique de marketing territorial autour d’une identité partagée.
Plus modeste, mais tout aussi intéressante, la démarche de la petite ville de Visé a été décryptée ensuite, mettant en lumière leur volonté de construire un récit collectif, sur la base des témoignages des habitants, débarrassés des formules toutes faites et des idées reçues, pour faire ressortir ce qu’ils appellent « l’identité non consciente ».
À l’invitation de Gaël Lecomte, présidente du réseau belge, le délégué général de Cap’Com est intervenu pour cerner les tendances de l’attractivité locale en France, suivi par une conférence sur le « Tourisme et marketing territorial : complémentarité, dualité ? » présentée par les dirigeants de la Maison du tourisme Explore Meuse.
Deux autres interventions, orientées sur le numérique, ont clos la journée, notamment la présentation de l’université de Liège : « Liège Digital Twin, bienvenue dans une métropole virtuelle ». Pour Roland Billen et Catherine Robert, « l’année 2022 va être une année charnière puisqu’on va développer la première mouture de notre digital twin ». Celui-ci va permettre d’avoir une véritable démonstration de faisabilité, de développer des modèles de données, les premiers modèles géographiques en 3D, etc. Une ville grandeur virtuelle qui offre des croisements, des passages, entre différentes couches urbanistiques, de façon fluide et intégrée. Ce double numérique doit offrir des facilités de gestion, de communication et de conception pour de nombreux corps de métiers liés directement au service public, mais aussi à l’architecture, aux transports, à la gestion des fluides… ce qui reprend la liste des acteurs des smarts cities d’il y a dix ans !