Comment gérer et stocker ses contenus multimédias ?
Que faire des photos qui s’entassent sur l’ordinateur ? Comment retrouver une photo ? Comment sécuriser les images ? Ai-je le droit de réutiliser ces photos ? Comment partager ces images avec d’autres personnes ? Les communicants qui ont participé à une thérapie digitale sur l’archivage des données multimédias au dernier Forum Cap'Com de Lyon le 6 décembre 2018 sont venus pour trouver des réponses à la mise en place d’une photothèque. Retour sur leurs échanges avec Sylvain Lefeuvre, photographe à la ville de Vitry-sur-Seine, qui a animé cet atelier.
Produire, organiser et exploiter
La chaîne iconographique se déroule en trois phases : produire, organiser et exploiter. Une bonne photothèque se conçoit à travers ces différentes étapes et cela quels que soient les outils pour y arriver. La méthode reste toujours plus importante que les choix techniques. Le fonds photographique doit pouvoir survivre à l’évolution et à l’obsolescence des outils.
Nous avons vu au cours de ces ateliers les premiers gestes à suivre, notamment au niveau de la production.
Il est préférable de réaliser moins d’images mais qui répondent mieux au sujet.
La commande photo doit être précise et ne doit pas seulement concerner la prise de vue. Aujourd’hui le photographe est aussi iconographe. Les images livrées doivent être éditées, traitées, renommées, méta-taguées, créditées, légendées, etc. C’est fini, le temps des CD avec 300 photos sans informations. Stocker des milliers de ressources numériques est une chose, encore faut-il pouvoir s’y retrouver. Tout ce qui est fait en amont ne sera pas à faire en aval. Il est préférable de réaliser moins d’images mais qui répondent mieux au sujet, et de privilégier la qualité au détriment de la quantité.
Concernant l’organisation et l’exploitation, il est possible d’envisager une photothèque efficace en utilisant seulement le logiciel gratuit Picasa de Google. C’est d’ailleurs le seul logiciel qui permette une lecture synchronisée et rapide d’un fonds photographique sur serveurs.
Pour aller plus loin, il existe des solutions du type Digital Asset Management (DAM) comme Keepeek, Orphea, EPHOTODAM. Cette technologie permet de stocker, d'organiser et de partager des ressources numériques, depuis une source centralisée et sécurisée.
Au final, l’avenir appartient au cloud, des solutions complètes intégrées en ligne avec le stockage sécurisé qui permettront de se connecter depuis n’importe où.