On pense souvent qu’un dircom public "pro" se reconnaîtrait à sa capacité, innée ou acquise, d’anticiper sans erreur les retombées de ses actions. De plus, il les placerait toujours au sein d’un cadre global, et bien défini, j’ai nommé la "stratégie". Ainsi, en cas de besoin, notre dircom public serait-il apte pour, à la demande, défendre ses choix, motiver ses préconisations et les resituer immanquablement au sein d’objectifs stratégiques (qu’il n’a pas oublié de faire valider en amont). Jamais pris au dépourvu quel que soit son interlocuteur (directeurs, DGA, DGS, membre du Cabinet, élus, etc …), le dircom pourrait, avec la sérénité que lui apporte sa certitude dans la pertinence de ses axes de travail, comme son expérience et sa formation, soutenir chaque projet sans baisser le regard, ni bégayer, ni encore moins céder le moindre pouce quant à ce qu’il envisage. Et, de toute façon, il a inscrit sa propre stratégie dans celle, plus large, élaborée par les élus. Je parle ici du "projet politique". Conforme en tout point aux lignes tracées par ce document de référence, notre dircom est blindé. Non pas fanfaron ou aveugle ; juste calé là où il doit être : dans sa stratégie. Voilà, voilà … Au moins, c’est ce que nous aimerions toutes et tous. Parce que, dans la réalité, les choses semblent … comment dire ? … Moins … Carrées.