Le réseau, c’est la vie !
Treizième extrait du (presque réel) carnet de bord d'une communicante.
Par Lucille Roué,
directrice adjointe de la communication de la ville de Chambéry.
Dimanche 17 mars 2024, 18h37, depuis mon salon
Cher carnet,
Ce jeudi après-midi, je prépare mon sac. Quoi prendre ? Tenue décontractée ou plus professionnelle ? PC pro ou petit cahier ? Mon roman en cours ou des mots fléchés ? Mon sac à dos se remplit, c’est déjà l’heure de prendre mon train. Sur le chemin pour Paris, des émotions diverses se mêlent. Comme à l’approche d’un entretien d’embauche, je suis à la fois impatiente et stressée !
Le lendemain, je me réveille avant l’heure. Le soleil, encore timide en cette matinée de mi-mars, me convainc de me rendre à pied à ma destination. M’y voici : je pousse la lourde porte et rejoins un sous-sol où je suis chaleureusement accueillie. Des têtes familières, des visages connus, d’autres moins… Je cherche un peu ma place mais les personnes présentes sont toutes souriantes et heureuses d’être là, tout comme moi. Après l’accueil café viennoiseries – indispensable à tout événement réussi – suit une matinée de travail enrichissante qui me fait vite oublier toutes les appréhensions initiales que j’ai pu éprouver en arrivant au milieu de mes pairs.
Tu l’auras certainement deviné, cher carnet : j’ai participé à mon premier Comité de pilotage de Cap’Com. Et si j’étais impressionnée aux côtés des pointures du métier assises autour de la table, je me suis malgré tout sentie à ma place. En effet, avant de les rejoindre, je me suis remémoré les doutes que j’avais au moment d’envoyer notre premier chapitre pour Point commun il y a plus de deux ans, des doutes vite dissipés par la joie d’écrire aujourd’hui régulièrement et de partager ces moments de vie. C’est portée par cette expérience que j’ai voulu pousser encore plus loin mon investissement pour le réseau. Au cours de ces rencontres, nous avons chacun à apporter à la réflexion commune sur le métier, ce qui nous a permis, il y a quelques jours, de dessiner les contours du Forum de Lille qui aura lieu en décembre.
La matinée s’achève déjà. Les discussions continuent sur le chemin du restaurant, pendant le déjeuner, dans le métro. La journée est passée vraiment trop vite… vivement la prochaine. Eh oui cher carnet, s’il fallait encore m'en convaincre, je l’affirme encore plus fort aujourd’hui : le réseau, c’est la vie !