Franchement, on ne veut pas jeter d’huile sur le feu, ni emmerder personne. Mais depuis deux ans et le début de la covid-19, on tourne et retourne nos doigts sur le clavier sur la gestion de la parole politique. Angoisse, colère, abattement, révolte, espoir, lassitude… Que dire et comment ? Soyons clair, on n’a pas envie de céder à la critique facile : personne n’aimerait gouverner pendant une telle période. Pas envie non plus de cracher dans la soupe. Les communicants publics ont largement fait leur part pour faire passer les messages de prévention. On n’a pas non plus le goût de participer aux complots faciles contre la politique, la science, les médias, les labos, les vaccins.