L'actualité de la communication publique

À quelques mois de la saison estivale, de nombreux territoires communiquent sur leurs atouts pour séduire les touristes. Regard sur quelques-unes des dernières campagnes de promotion touristique des collectivités.

Les fausses nouvelles se répandent plus vite et plus largement que les vraies. On s’en doutait ! Un trio de chercheurs du Medialab du prestigieux Massachussets Institute of Technology  l’a démontré dans leur étude, publiée dans Science et intitulée "Comment le mensonge se propage. Sur le média social, les fausses nouvelles écrasent la vérité." Sinan Aral, Deb Roy et Soroush Vosoughi ont analysé la diffusion de 126 000 tweets. Ils démontrent notamment que, pour toucher 1 500 personnes, il faut six fois plus de temps au vrai qu’au faux. Éléments d’explication : le faux est, plus que souvent que le vrai, lié au sentiment de surprise et au dégoût.

Le succès de la présence d’une collectivité sur les réseaux sociaux se mesure essentiellement par le niveau d’engagement de ses abonnés. Un pourcentage souvent faible et qui n’a peut-être pas tant d’importance que cela.

L’objectif de la communication, de son processus, est limpide : influencer. Quoiqu’on en dise. Qu’il s’agisse d’influer sur des comportements, pour des raisons de santé publique et d’intérêt général, ou qu’il s’agisse d’influer sur les représentations de nos institutions - de leurs actions et de leurs dirigeants ou élus - mais aussi sur celles de nos territoires. L’enjeu est donc posé, même s’il n’est parfois qu’implicite : faire en sorte que nos cibles adoptent les bons comportements (mettre un casque en scooter ou un préservatif en fin de soirée, qu’ils trient leurs déchets, …), adhèrent aux images que nous proposons de l’action publique (positive, dynamique, généreuse, efficace, attentive, rigoureuse, innovante, …) ou de nos territoires (merci le marketing territorial) et, parfois, fassent le bon choix au moment de glisser un bulletin de vote dans une petite enveloppe.

Et si le harcèlement de rue appartenait un jour au passé ? C’est le parti pris par la ville de Lausanne avec « MdHR : ouverture au plus vite ». Une campagne au ton juste qui traite habilement du sujet complexe du sexisme au quotidien, en l’imaginant là ou on aimerait le voir : dans un musée.

Au centre de la ville de Moulins, la place d'Allier s'est couverte d’ordures en cet après-midi du samedi 21 avril 2018. Pneus, déchets à même le sol, bouteilles de gaz, valise, matelas, vieux frigo… Un tas d'ordures qui représente la quantité de déchets sauvages ramassés dans les rues chaque semaine.

« Valérie Pitous n'a pas manqué un match du SUA à Armandie depuis plus de quatre ans » : c’est ainsi que débute l’article du Petit Bleu sur la dircom en date du 20 avril 2018. Vous n’êtes pas d’Agen ? Alors petit décryptage.

Pour les associations locales qui mènent des campagnes de financement participatif, la ville de Grenoble mobilise ses propres moyens et outils de communication.

C’est une première, le magazine de Loire-Atlantique d’avril/mai 2018 est entièrement rédigé en écriture inclusive.

Composé d’associations et de services publics, le réseau « Discrimin’Action » d’Aubervilliers est un dispositif du plan local de prévention qui vise à informer pour lutter contre les discriminations et améliorer l’accès aux droits des habitants.

C’est l’année des anniversaires : 30e Forum Cap’Com, mais aussi 40e Rencontre ACMQ. L’Association des communicateurs municipaux du Québec fête ses 40 ans.

Le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu entrera en vigueur le 1er janvier 2018. Il vise, selon le ministère de l’Économie et des Finances, à adapter le recouvrement de l'impôt aux événements de la vie, sans en modifier les règles de calcul. Depuis le 3 avril 2018, le ministère a lancé une campagne d’information auprès du grand public dans les médias nationaux et locaux.

Dans la rue ou à l’écran, les fonctionnaires tiennent le haut de l’affiche. Hasard du calendrier, le film "Les municipaux" est sorti au cinéma le mercredi 25 avril 2018. Cette comédie réalisée par les Chevaliers du Fiel, s’amuse des clichés sur les agents communaux. Au côté du duo d’humoristes, les employés municipaux, les élus et même le chargé de communication de la ville de Port-Vendres, où se situe l’action du film, ont joué le jeu avec une bonne dose d’autodérision...

Au départ, rien d’extraordinaire. Rennes Métropole remplace, depuis février dernier, ses 30 panneaux d'affichage classiques de type déroulant par 30 panneaux numériques double face. Résultat, 60 écrans allumés de 6h à 1h du matin, dont 50 % du temps est dédié à la publicité et 50 % à la communication de la métropole.

Inspire Metz, OnlyLYOn, Alpes Is(h)ere, Creative Lab/ourgogne, Enjoy Rouen Normandy, Marseille on the move et Let's Grau. Mais pourquoi le couperet est-il tombé sur la station balnéaire du Grau-du-Roi ? Une association qui « lutte pour la défense de la langue française et contre le tout anglais » a attaqué la ville en justice pour l’usage de l’anglicisme Let's Grau dans sa marque territoriale. Le 16 mars, le tribunal administratif de Nîmes a rendu sa décision en première instance et a interdit l’usage de cette marque sur tous les supports de la ville.